La levure bourgeonnante est un modèle reconnu pour étudier le vieillissement à l’échelle cellulaire : une cellule mère peut effectuer un nombre de division limité avant d’entrer en sénescence et de mourir. Malgré l’identification de nombreux gènes qui déterminent la longévité réplicative, le mécanisme qui contrôle la transition vers l’état sénescent reste très mal compris, en particulier, parce la grande variabilité entre cellules empêche de déchiffrer les relations causales entre les différents marqueurs de vieillissement en travaillant sur des populations. Dans ce contexte, nous avons récemment développé une plateforme de microscopie permettant de suivre et quantifier la dynamique des divisions successives et de marqueurs fluorescents à haut débit de manière quantitative. Le but du projet sera d’abord d’utiliser cette nouvelle méthodologie pour classifier de manière semi-systématique l’ordre d’apparition de marqueurs d’entrée en sénescence. Ensuite, nous utiliserons des mutants spécifiques qui étendent la longévité pour déterminer comment ils impactent l’apparition des marqueurs et ainsi comprendre le scénario d’entrée en sénescence réplicative.
Thèse/stage postdoctoral : Élucider le scénario d'entrée en sénescence réplicative chez la levure
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